Jean Arcelin, peintre franco-suisse né à Paris, crée des œuvres lumineuses où réalisme et imagination s'unissent grâce à une technique raffinée de peinture alla prima. Ses intérieurs, architectures et paysages marins sont entièrement inventés, transformant la réalité en espaces poétiques façonnés par la mémoire, la lumière et une atmosphère de silence. Ce « faux réalisme » invite le spectateur dans un univers suspendu entre passé et présent.

 

Ses tableaux représentent des intérieurs, des théâtres, des cafés, des bibliothèques, des rues ou des paysages marins et montagnards. Ces lieux, d'un réalisme saisissant, n'existent pourtant pas : ils sont entièrement inventés. Arcelin parle à ce propos de « faux réalisme ». L'architecture, la perspective et la lumière remplacent la figure humaine ; leur présence suffit à suggérer la vie, la mémoire et le passage du temps.

 

Son univers pictural se distingue par sa sérénité, sa profondeur et son raffinement chromatique. Chaque toile devient une scène silencieuse où la lumière joue le rôle principal, conférant à l'ensemble une dimension poétique et intemporelle.